LES TOC : Les faits ! Testez vos connaissances QUIZ

FAUX : Même si les personnes souffrant de TOC se sentent souvent anxieuses ou inquiètes, le problème principal est un cycle d'obsessions (expériences non désirées) et de compulsions (comportements répétitifs). En outre, toutes les personnes atteintes de TOC ne ressentent pas d'anxiété. D'autres sentiments, comme un sentiment de malaise, de dégoût ou de culpabilité, peuvent survenir à la place. Pour ces raisons et d'autres encore, les TOC sont classés dans une catégorie distincte appelée "troubles obsessionnels compulsifs apparentés".

FAUX : Le "D" de TOC signifie "trouble". Si tout le monde a parfois des pensées ou des habitudes indésirables, cela ne veut pas dire que nous avons tous un petit TOC. Pour qu'un diagnostic soit posé, les symptômes doivent être très pénibles, prendre beaucoup de temps et entraver des activités importantes telles que l'école, le travail ou la vie sociale. Des études montrent que seulement 1 à 2 % des personnes sont atteintes de TOC.

VRAI : Une étude récente (2021) a montré qu'il faut environ 13 ans pour qu'une personne reçoive un diagnostic correct après l'apparition des symptômes du trouble obsessionnel-compulsif, puis encore 1,45 an avant qu'un patient diagnostiqué ne commence un traitement efficace.

VRAI : De nombreuses personnes souffrant de TOC sont en proie au doute et ne sont pas sûres de leurs expériences, de leurs décisions, voire d'elles-mêmes. Les sentiments désagréables associés à ce doute les poussent à essayer d'atteindre la certitude en recourant à des compulsions telles que demander de l'assurance ou vérifier les choses encore et encore. Cela peut fonctionner pendant un certain temps, mais le doute revient toujours. Par conséquent, essayer de contrôler le doute conduit généralement à une perte de contrôle de sa vie.

FAUX : Les troubles obsessionnels compulsifs ne se guérissent pas. Cependant, la bonne nouvelle est que les TOC sont très faciles à traiter. Avec un traitement approprié, les gens apprennent à gérer leurs symptômes et le trouble obsessionnel-compulsif devient beaucoup plus petit et ne prend plus le dessus sur leur vie. Un bon point de départ est de consulter nos ressources sur les TOC sur le site Web d'Anxiété Canada.

FAUX : Les TOC peuvent vous faire croire que le seul moyen de tout arranger est d'accomplir certains rituels. Mais même si vous effectuez ces rituels, vos obsessions peuvent réapparaître et de mauvaises choses peuvent encore se produire. Les compulsions peuvent vous aider à vous sentir mieux pendant un moment, mais elles vous empêchent d'apprendre que vous pouvez gérer les choses sans elles. Souvent, le fait de s'appuyer sur des compulsions entraîne les problèmes mêmes que vous essayez d'éviter.

FAUX : Bien que les obsessions puissent produire beaucoup de sentiments inconfortables, elles ne sont pas dangereuses et le fait d'essayer de les fuir contribue au cycle qui aggrave la situation au lieu de l'améliorer. Accepter la présence des obsessions, surmonter leur inconfort et réduire le recours aux compulsions permet de rompre le cycle et de se concentrer sur la vie que l'on souhaite.

VRAI : Les symptômes du trouble obsessionnel-compulsif peuvent être différents d'une personne à l'autre, mais ils ont tous les mêmes causes fondamentales et peuvent être traités avec des approches similaires. Bien que le traitement ne fonctionne pas toujours pour tout le monde, il n'y a aucune raison de penser que les symptômes d'une personne sont trop inhabituels ou trop différents pour être améliorés.

FAUX : Même si certaines personnes ne présentent pas de compulsions évidentes, elles peuvent tout de même en avoir. Les compulsions peuvent consister à éviter certaines situations ou à répéter des actions mentales, telles que l'analyse des pensées, les schémas de pensée ou le fait de se répéter sans cesse que tout ira bien.

VRAI : Les personnes souffrant de TOC comptent souvent sur leurs proches pour les aider à éviter ou à se débarrasser de leurs obsessions. Lorsque les proches commencent à le faire, ils peuvent être pris dans le cycle du trouble obsessionnel-compulsif et en ressentir les effets négatifs. Parfois, ils finissent par faire face à une plus grande partie du problème que la personne souffrant de TOC, ce qui peut empêcher cette dernière de se rendre compte de la gravité du problème.