L'anxiété est devenue un problème courant chez les jeunes Canadiens, puisqu'elle touche environ 15 % d'entre eux. Ce qui est inquiétant, c'est que les troubles anxieux sont en augmentation depuis 30 ans et que la pandémie de COVID-19 a exacerbé cette tendance. Cette augmentation continue appelle à l'action et à l'approfondissement des raisons pour lesquelles nos jeunes se sentent ainsi. Parmi les nombreux facteurs, nos gènes semblent jouer un rôle important dans la manière dont nous gérons les situations anxiogènes, et ce tout au long de notre vie. Si nous commençons à mieux comprendre le rôle des gènes dans l'anxiété chez les adultes, nous en savons très peu sur les gènes chez les jeunes. Une meilleure compréhension du rôle des gènes dans l'apparition des troubles anxieux permettra de mettre en lumière les mécanismes qui entrent en jeu lorsque les jeunes développent ces troubles et de trouver de meilleurs moyens de traiter ces affections. Nous voulons combler cette lacune dans les connaissances sur l'anxiété chez les jeunes en menant une étude collaborative sur cinq sites d'étude dans quatre provinces.
En participant à l'étude GAYA, les jeunes peuvent faire une réelle différence dans la compréhension et la lutte contre les troubles anxieux chez les enfants et les adolescents, ce qui pourrait influencer la façon dont nous soutenons la santé mentale pour les générations futures. Les enfants participant à cette étude qui sont confrontés à une anxiété accrue et qui ne reçoivent actuellement aucune aide se verront offrir l'accès à un programme en ligne appelé Breathe.*.
Titre du projet | L'étude GAYA - Exploration de l'architecture génétique de l'anxiété chez les jeunes |
Objectif | Mieux comprendre l'anxiété des jeunes et trouver de meilleurs moyens de la traiter. |
Critères | - les participants peuvent s'inscrire quel que soit leur niveau d'anxiété (même s'ils ne souffrent pas d'anxiété) - les jeunes âgés de 10 à 19 ans - capables de parler et de lire l'anglais - avoir accès à un appareil mobile ou à une tablette pour jouer aux jeux de l'application |
Risques potentiels | Répondre à des questions sur le bien-être mental peut mettre les participants mal à l'aise. Si les participants n'aiment pas certaines questions, ils peuvent les sauter. Si les questions les mettent mal à l'aise, ils sont encouragés à en parler à quelqu'un ou à contacter le chercheur. En outre, les participants peuvent ressentir une gêne minime (bouche sèche) lorsqu'ils donnent un échantillon de salive.
Des procédures ont été mises en place pour rendre très difficile l'établissement d'un lien entre les résultats de la recherche génétique et l'identité d'un participant. Toutefois, compte tenu des progrès rapides de la technologie génétique, il existe un risque que les informations génétiques contenues dans les échantillons puissent être reliées aux participants. C'est très peu probable, mais c'est une possibilité, même si les chercheurs feront tout leur possible pour protéger la vie privée des participants à l'étude. |
Date de fin | 31 mai 2026 |
Temps nécessaire | La participation devrait durer environ 45 minutes et consistera à répondre à des enquêtes en ligne simples et à jouer à des jeux interactifs sur une application. Pour jouer à ces jeux, les participants doivent avoir accès à un smartphone ou à une tablette. Les participants recevront également un kit de salive par la poste, livré à leur domicile (port de retour fourni). |
Lien vers l'enquête | Cliquez ici pour participer à l'étude |
Cadeau de participation | Une carte-cadeau Amazon de 15 $ sera envoyée par courriel aux participants pour les remercier d'avoir terminé l'étude. |
Contact | Si les jeunes ou les parents ont des questions supplémentaires sur l'étude, veuillez contacter [email protected] pour en savoir plus sur l'étude avant de vous inscrire. |
*Leprogramme GAYA Breathe (facultatif): Nous comprenons qu'il n'est pas toujours facile de parler de santé mentale, surtout pour les jeunes. C'est pourquoi les participants peuvent sauter les questions qui les mettent mal à l'aise. Supposons que nous apprenions quelque chose qui nous amène à penser qu'un participant souffre d'un trouble mental mais n'est pas en traitement (d'après ses réponses aux questionnaires). Dans ce cas, nous les contacterons par courrier électronique et leur demanderons s'ils souhaitent obtenir davantage d'informations sur la manière d'obtenir de l'aide. Pour les enfants confrontés à une anxiété accrue et qui ne reçoivent actuellement aucune aide, nous offrons l'accès à un programme en ligne appelé Breathe. Ce programme a fait l'objet d'un essai clinique de grande envergure qui a prouvé qu'il aidait les adolescents de 13 ans et plus à mieux gérer leur anxiété.